Né à Loudun le 8 juillet 1818, décédé en 1898, fut un littérateur et un journaliste de renom.
Il fit ses études à Nantes et à Poitiers, se fit recevoir licencié en droit dans cette dernière ville. Après avoir professé l’histoire à Châtellerault, en 1842, il alla à Paris en 1843, où il écrivit dans les journaux des articles de philosophie, de littérature et de critique. En 1848, il prit part à la rédaction de « L’Ere nouvelle » et du « Correspondant ».
Quand M. de Falloux fut nommé ministre, E. Loudun devint son secrétaire particulier. En 1849, il fut nommé sous-bibliothécaire de l’Arsenal et fut admis à la retraite comme conservateur honoraire.
(Txt. Auguste-Louis Lerosey)
L’ouvrage édité par la Société Historique du Loudunois, « Histoire des rues de Loudun » place la maison natale d’Eugène Balleyguier au N°3 de la rue Chaude.
« Né à loudun, dans la maison de mon grand-père, M. Balleyguier, avoué, mon père, Ferdinand Balleyguier, était alors receveur des contributions directes. Il avait épousé, en 1816, Hortense Redoulles, dont la famille était amie de la sienne.
Quatre ans et demi seulement passés à Loudun…
…/ Ainsi commencent les « Notes sur ma vie » rédigées par Eugène Balleyguier. Comme nous venons de le voir, le domaine urbain de Jean, le grand-père, tel qu’il apparaît sur le relevé destiné aux plans d’alignement, ne comprenait pas moins de quatre maisons.
La grande demeure du XIXe siècle n’existant pas encore, il paraît vraisemblable de situer la naissance d’Eugène dans la maison à tourelle de la rue Chaude.
(SHPL)